27 janvier
Ce matin une douceur bienvenue dans l'air et animée par le chant joyeux des oiseaux me fais prendre une profonde respiration salvatrice.Le salut : se tourner vers la prière, s'incliner avec déférence vers la terre-mère.
29 janvier
Je me promène avec Olivier Germain Thomas dans les pays asiatiques grâce à son livre « Le Bénarès- Kyoto ». Au fil de ses pérégrinations et péripéties, ses remarques assez piquantes ne sont pas pour me déplaire: « L'homme de talent et de vertu est l'âme d'un pays. La prospérité et la puissance du pays dépendent de cette sorte de vitalité. A l'inverse elles seront en décadence si celle-ci est faible. C'est pourquoi afin de renforcer cette vitalité tout Saint Empereur ou Roi éclairé a pris la tâche de former des hommes de talent et de sélectionner des élites comme sa tâche la plus importante. »
31 janvier
Nous savons que la gent animale est bien malmenée dans toutes les région du gl

Cela s'ajoute au changement climatique, notamment au manque d'eau et à la désertification de certaines régions, obligeant les animaux à migrer. Les hommes vont être amenés à le faire en masse s'ils ne trouvent pas de solution pérenne pour leur survie.

Semaine du 1er février
Ici (au japon) des balises : elles font partie de l'esprit du Japon, de même qu'à l'inverse le secret est nécessaire devant la beauté, l'amour ou le sacré. Le Japon manie le génie de la précision et le génie du voile. Il n'y a là contradiction que si on les pose comme telles. Devant la fluidité de la vie, les approches obéissent à des souffles subtils qui se rencontrent, et ne se détruisent. Chez nous deux siècles et demi d'amnésie nous ont poussé à éradiquer la part mystérieus

...Le shintô nous dit que la nature possède une conscience somme toute semblable à la nôtre. La nature sacralisée telle que le shintô l'exalte, finira par intéresser l'occident et l'aidera peut être à éviter la catastrophe écologique dont les ingrédients sont mis en place avec obstination et méthode... Le japon n'est rigide qu'avec le rituel. Les cloisons japonaises sont en papier, un musée de la clé est impensable au japon. »
Ah les clefs, ces clefs qui ouvrent et nous enferment! J'ai toujours eu des problèmes avec elles, pas vous ? Quelle source d'angoisse, et à chacun(e) d'entre nous, comment dire... ses petits cailloux dans la chaussure?
« Quand on pense comme tout le monde il est temps de réfléchir .»
Cela me fait rebondir sur les lectures d'Isha « Propos sur le pouvoir » du philosophe Alain. Cela ne vous percute-t-il pas ? Moi, si ! En ce qui concerne les élites si décriées de nos jours et qui détiennent le pouvoir, nous retrouvons les limitations humaines où l'homme au sommet de sa gloire tombe hélas dans l'excès et l'abus. Les justes qui accèdent à la connaissance se détournent de cette voie corrompue et sont souvent exclus de la vie sociétale. N'est-ce pas là le drame de toute civilisation ?
20 février
La tempête « Eunice » qui sévit sur tout le nord de l'Europe a laissé des traces. N

22 février
Je reviens à mes jardins mes préférés, dans les pas d'Olivier Germain-Thomas :
« Il n'y a pas à visiter un jardin japonais, il y a à le vivre, ce qui nécessite une disponibilité soumise à des humeurs. Ne pas les traiter de jardin métaphysique : rien de plus physique que ces lieux clos habités de pierres dressées sur une masse de cailloux ratissés. Ils représentent simplement la mer, une île, une montagne. Aucun symbole, des reflets. Silence... Une messe

...J'ai à nouveau saisi qu'il y eut avec ces jardins conçus par des maîtres du bouddhisme une création unique dans l'histoire des hommes. Les artistes des jardins ont reproduit la création qui, elle, semble hors de l'histoire.
Je m'assied devant le jardin sec. Trouver la force de ne plus entendre les groupes qui font grincer le parquet, d'être seul avec les lignes blanches sur le sable qui tirent leur force de ne conduire nulle part, de n'avoir aucun mystère à dévoiler, d'être seulement une figure qui perdure depuis plusieurs siècles. Je fixe les lignes avec l'espoir d'un abandon, prémices d'un éveil. Elles sont la mer d'un temps figé... Puis voici que je distingue un tracé qui rompt le travail effectué par un noble râteau. Un trait léger comme le sillage d'une brindille, irrégulier pris comme d'une fantaisie insolite qui n'est pas dans les habitudes du sable. Alors ? La réponse arrive avec une petite tête qui tremble dans un trou du mur, la tête d'un lézard. La touche imprévue qu'ajoute le pinceau pour donner vie à un paysage ? »
D'autres parmi vous entament leurs vacances, que je leur souhaite emplies de rire et de sourires ! Et je vous partage cette confidence, j'ai eu cette fois ci la surprise d'un dessin représentant un jardin zen...
A bientôt !!!