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Annachroniques du déconfinement par Aditi

Bonjour mes ami(e) du blog du CVR. Annachronique est de  retour avec les chroniques de dé-confinement.

CHRONIQUE DU 11 MAI 2020

Bonjour !
Aujourd’hui jour du dé-confinement partiel mais tant attendu…Aux premières nouvelles la circulation semble assez fluide, hormis dans le métro particulièrement sur la ligne 13, (Saint Denis, priez pour eux!) Mais je comprends aisément l’angoisse des gens qui doivent reprendre le travail.
11 maiLa situation est très anxiogène… moi- même je ne souhaite pas reprendre mes habitudes de sorties, je préfère rester tranquillement chez moi. D’ailleurs je me dis que cette attitude est peut être pathologique : une amie s’est précipitée dès l’autorisation de sortie avec 3 rendez-vous dans la même semaine, j’étais ébahie, d’autant plus qu’elle a bien des problèmes de santé!
Curieusement j’ai l’impression d’avoir perdu tout esprit de créativité, et de me replier sur moi-même, voire de vivre en ermite…Je m’inspire d’ailleurs beaucoup des chroniques de Tara, pour « humer la couleur du temps». Je ne recherche pas spécialement les échanges avec d’autres personnes non plus, à part quelques coups de fil, et ces chroniques du jour qu
e je partage avec quelques un(e)s. 

J’ai fini la couture des masques et les occupations telles le jardinage, le ménage ou la cuisine sont une routine quotidienne. J’aurais plutôt envie de me remettre à la peinture ou la sculpture. Je me suis reconnectée avec plaisir au sanskrit, de manière ludique sur la radio grâce à Y. et ses explications des mantras. Une bonne façon d’entretenir mes cellules grises et je pratique à nouveau le scrabble. (Je me rends compte d’ailleurs que mon orthographe laisse à désirer). Viveka notre professeur de chant nous envoie des tutoriels mais je n’ai même pas envie de chanter …ni de déchanter non plus d’ailleurs. 

Je suis « la voie du milieu »et essaye avant tout de mettre au diapason de la nature, selon la citation ci-contre. 


CHRONIQUE DU 12 MAI 2020
12 maiAujourd’hui, malgré le climat anxiogène, une bonne nouvelle : d’après les infos le premier jour de dé-confinement c’est plutôt bien passé à Paris, les gens ont respecté les consignes dans les transports, sauf une surcharge à la première heure, ce qui correspond à une catégorie de gens qui ont courageusement repris le travail. Un peu de cohue dans les magasins de fringues, chez les coiffeurs (surbookés ), mais aussi de jeunes qui se sont rassemblés sur les berges du canal St Martin entre autre. La police a été cool, tout le monde a circulé, pas de quoi faire un drame…Je pense qu’il faut alléger un peu cette situation très difficile à gérer, ne pas rajouter trop de contraintes aux contraintes.
P. m’a adressé un article : toujours des reproches aux politiques et là je m’accorde avec mon amie pour dire que l’heure n’est pas aux polémiques, mais plutôt de se serrer les coudes.
Sûr que la facture sera salée, une crise économique inédite elle aussi, mais la responsabilité n’incomberait-elle alors pas à tous les gouvernants depuis des années qui n’ont pas su redresser la barque, soyons juste. Des gens risquent de perdre leur emploi, les inégalités risquent encore se creuser un peu plus, les gens risquent de se révolter, et il va falloir faire preuve de beaucoup de discernement, de bon sens et de sagesse. Personne n’échappera à ce mouvement de fond. Peut-on le prévenir? Comment l’éviter? Le gouvernement aura-t-il les moyens de l’endiguer, d’apporter les bonnes réponses ? Il n’y a pas que les moyens financiers pour calmer le jeu, malgré toutes les promesses, prenons en conscience. Et cela ne concernera plus seulement le manque d’argent mais remettra en question non seulement le fonctionnement de l’état mais surtout celui de la société actuelle. Pour les semaines et les mois à venir éviter les débordements de tous ordres sera une gageure…Préparons-nous à la « deuxième vague », mais ce ne sera pas forcément celle à laquelle on pense !
Belle réflexion et portez-vous bien !


CHRONIQUE DU 22 MAI 2020

La nuit dernière j’ai mis un temps infini à m’endormir. A cet inconfort c’est ajouté une douleur à la hanche gauche. Malgré mes efforts je n’ai pas réussi à dépasser cela, essayant tantôt de méditer, tantôt de chanter les mantras ou tantôt de vider mon esprit…Pourtant habituellement l’une de ces techniques est efficace. Que se passe-t-il en moi, mon cerveau ne répond plus ???
Curieusement je me suis réveillée ce matin fraiche et dispose. Le ciel était couvert, le soleil essayait de percer les nuages et vient finalement d’apparaitre en ce milieu de matinée. L’air s’est rafraîchi fort heureusement et j’ai ouvert en grand la fenêtre pour pratiquer quelques postures de yoga et respirations.
22 maiCes deux derniers jours les voisins ont entrepris de débiter les branches et le tronc du chêne qui avait été déraciné lors de la dernière tempête. Le bruit et les vibrations m’ont contrainte à rester recluse. J’en ai profité pour reprendre les notes du livre de Sri Aurobindo par Satprem (Sri Aurobindo ou l’aventure de la conscience) car il va me falloir le ramener à la médiathèque. Il m’a accompagné dans ce confinement de manière tout à fait opportune, j’y ai découvert, ou redécouvert plutôt, l’exacte trajectoire sur laquelle nous devons nous fixer pour les temps à venir. « Si nous voulons guérir de ce déséquilibre, et tout ce qui est en déséquilibre périt (…) Il faut voir clair…Nous avons perdu le « Mot de Passe », nous avons remplacé le vrai pouvoir par des trucs, la vraie sagesse par des dogmes…Et ce sera de plus en plus le règne des gnomes si nous n’en finissons pas de ces demi vérités mortifiantes, il nous faut plonger à la vraie source et retrouver le secret de l’Esprit dans la matière. Combien de fois Swamiji ne nous a-t-il pas répété : « retournez à la Source » !
Changement radical vers plus d’humanité ou non, nous verrons bien !
A propos je viens d’apprendre que la région de Calcutta et du Bangladesh (la réserve naturelle des Sunderbands,) viennent de subir un cyclone des plus dévastateurs des dernières décennies. C’est déjà une région extrêmement pauvre et non seulement j’imagine des victimes par milliers mais également la famine pour les survivants, car en pleine saison de récoltes. Dire qu’ici on est gavé de nourriture c’est vraiment une injustice…


CHRONIQUE DU 3 JUIN 2020

 Bonjour, ami(e)s !
Oui ce mois de Juin commence fort, mélange de bonnes et mauvaises nouvelles…
Mon amie et voisine Annick et son mari ont décidé de vendre leur maison pour retourner vivre en appartement en ville, plus sécurisant vu leurs problèmes de santé, et moins contraignant question entretien. Je comprends leur choix mais un peu attristée de les voir s’éloigner, nous qui étions à deux pas les uns des autres. C’est leur choix et c’est la vie. Et les gens des villes feront peut-être le choix inverse ?
J’ai pu joindre mon amie C. à Paris qui se sent aussi un peu esseulée, vivant en immeuble, les gens semblent s’être repliés sur eux même. Peut-être n’est ce qu’une impression, et ne demandent pas mieux que de retrouver le contact. Il est vrai que parfois quand je croise les gens certains baissent le regard, pourtant un sourire ne coûte rien.
Une occasion pour apprendre le détachement sans pour autant tomber dans le travers de l’indifférence. Mais au contraire rester attentif avec un esprit ouvert, non critique. Ah ! Cela me va bien, car ces dernier mois m’ont bien mise à l’épreuve ! Un vrai maelström dans mon mental.
En contrepartie la proximité de la nature était un vrai cadeau, je me suis littéralement nourrie de toute la verdure environnante, des floraisons successives et variées, des chants d’oiseaux toujours aussi assidus. Ces petits êtres extraordinaires qui ont de si bon coeur pallié au silence imposé par l’arrêt des activités humaines. Je ne pourrais imaginer une existence sans eux, et vous ?


JEUDI 4 JUIN 2020 Bonjour les ami(e)s. J’ai écouté la chronique de Tara hier et noté au sujet de cette première semaine de juin : « elle est imprégnée par la fête de la Pentecôte, descente de l’Esprit Saint et nous terminons une période de quarantaine que nous avons accueilli chacun à notre façon, en fonction de notre vécu et de nos structures intérieures. »
Quelle bonne nouvelle ! Oui sachons nous connecter à l’univers, à l’infini ou au Suprême selon nos croyances, partout où règne « l’Esprit Saint ».
L’atmosphère semble s’alléger en effet ; nous avons fêté l’anniversaire de mon cher et tendre ce lundi, en tête à tête bien entendu, et puis celui de mon amie Annick hier: j’ai été lui déposer incognito un petit cadeau en son absence, pour lui faire la surprise ! Et aujourd’hui c’est Naren qu’on fête sur la radio et c’est plein de gaité, encore une belle surprise, merci de ce partage!

4 juinChangement de temps de gros nuages et une bonne pluie bienvenue qui a rafraichi un peu l’atmosphère et m’a évité la corvée d’arrosage.
Nous avons un nouvel hôte au jardin : un adorable petit hérisson, qui a l’air très déluré. Je l’ai appelé Hercule, car il est très alerte, il fouine partout et retourne allègrement mes plates-bandes sans doute à la recherche de quelque nourriture. C’est rare de pouvoir en observer en plein jour ; aussi j’ai pu le filmer sur ma tablette pour le montrer à notre petite fille. Comme je m’approchais tout près il s’arrêtait net et au lieu de se mettre en boule me regardait de son petit oeil rond plein de malice…Et comme je ne bougeais pas, il repartait à ses occupations. Trop craquant !
J’ai aussi aperçu sa mère, de l’autre côté de la clôture, près du nid je suppose. Car une fois restauré le petit animal est repassé chez notre voisin la retrouver. Enfin ce ne sont que des suppositions.
Mais je suis toujours émue par ce genre de rencontres. Je pense à toutes ces petites bêtes sauvages qui vivent leur vie en parallèle et que nous malmenons souvent inconsciemment. N’ont-ils pas droit eux aussi à un peu de respect ?

 


Chronique du 5 juin 2020 5 juinNous voici enfin à la fin d’une semaine, très active, et je ressens une nouvelle impulsion dans l’air, due en partie à l’allègement des mesures de confinement !
Sûrement la venue de Manon ce Dimanche me redonne-t-elle cette énergie, cet entrain spontané et ce désir d’être là pour quelqu’un que j’affectionne. Milles projets germent en moi pour que ce temps soit une vraie fête…et le travail des préparatifs est un réel plaisir et se fait avec une légèreté qui me surprend ! Comme quoi un travail fait avec le coeur n’est pas une charge, loin s’en faut. Cela nous amène à réfléchir sur notre comportement vis-à-vis de celui-ci.
J’ai eu la chance dans mon métier d’avoir eu de multiples satisfactions en m’adaptant chaque fois à une nouvelle demande. Soit en fonction de l’évolution des situations extérieures et acceptant de me perfectionner dans divers domaines par des stages ; soit pour raison personnelles en changeant de lieu de travail. Ainsi mon cursus s’est-il singulièrement enrichi tant sur le plan professionnel que personnel.
Le fait d’exercer conjointement le métier de professeur de yoga m’a incontestablement aidé dans mes choix professionnels et mes choix de vie. Et je peux dire en toute honnêteté que je n’ai aucun regret. Une trajectoire qui avec le recul m’apparait déjà tracée d’avance. Cadeau ?!!!
Cette période de réclusion pour certains n’est-elle pas le moment propice pour faire un point sur ce qu’on aime faire et qu’on pourrait éventuellement changer pour éviter trop de contraintes, pour aller vers plus de légèreté, de plaisir ? Retrouver du temps pour prendre soin de soi me parait le premier pas, pas vrai ?
Sur ces belles paroles je vous laisse et vous souhaite un excellent Week End !!!


Chronique semaine du 15 Juin 8 juinBonjour ! Voici une semaine encore bien remplie, et pas vu le temps passer ! Pas de chance, le temps c’est passablement dégradé. Vendredi nous avons essuyé une véritable tempête et catastrophe mes pieds de tomates se sont retrouvés par terre. Mais le mal a été vite réparé et depuis elles poussent à vue d’oeil. Pendant ces trois jours pas de sorties, confinement total…et nous nous sommes consolés en cuisinant et en faisant de la pâtisserie…Nos framboises donnent à foison cette année ! Et, point positif, nous avons à nouveau une bonne réserve d’eau.
Et qu’à cela ne tienne pas le temps de s’ennuyer, outre les devoirs nous enchainons les parties de dames, scrabble et autres dominos… Dès que la pluie cesse vite nous sortons faire une partie de croquet ou autre jeu d’extérieur. La petite prend grand plaisir à grimper aux arbres et cela me rappelle de bons souvenirs.
Comme c’est l’âge où les enfants aiment faire comme les adultes, c’est une belle occasion d’apprentissage, que les parents souvent négligent car trop pressés, hélas. Evidement nous sommes beaucoup plus disponibles que les parents qui travaillent et elle en profite au maximum! Elle aime beaucoup aider au jardin en arrosant, en désherbant, et a plaisir à triturer la terre et jouer avec l’eau, comme tout enfant j’imagine. Je la laisse bricoler quitte à prendre ensuite un bon bain.
La petite a eu un gros chagrin car sa poule rousse est morte, et elle y tenait beaucoup. Premier gros chagrin qu’inflige la vie. Et durant la semaine un petit passereau est venu taper dans le carreau et a lui aussi perdu la vie. Du coup nous avons fait une petite cérémonie et l’avons enterré au pied du Bouddha-fontaine. Elle lui a fait un beau tapis de fleurs, qu’elle renouvelle chaque jour. Bouddha a droit lui aussi à sa fleur quotidienne, fraichement cueillie, un geste tout spontané, qui vient du coeur. Quel Amour !!!
J’essaye de trouver quelques créneaux pour méditer et écouter la radio, pas évident…mes réveils nocturnes me donnent toutefois des opportunités. Chaque moment devient précieux dans ce contexte !
J’ai eu l’occasion d’écouter Philippe Cornu dans l’émission « sagesse bouddhiste » qui s’exprimait avec beaucoup de justesse sur le sens de cette pandémie et ses conséquences et pris quelques notes que je vous partage : « On n’a pas tenu compte de l’interdépendance…on ne peut pas considérer les phénomènes de manière isolée. « Nous sommes des faisceaux de circonstances » disait Jung…On ne peut non plus croitre indéfiniment ; pourquoi vouloir plus alors que plus ne sera jamais assez ?...Il est indispensable de prendre soin de notre environnement, nous ne sommes pas indépendant de la nature…Le virus est un symbole, les êtres humains sont les virus de la planète, il s’agira bientôt de survie… Il faut vraiment réfléchir, s’intérioriser, trouver une créativité intérieure, et non pas uniquement fondée sur l’extérieur…Prendre avant tout soin de soi, sans prendre soin de soi on ne peut pas être bien avec autrui. Voici de quoi nourrir nos réflexions !


Chronique semaine du 15 Juin 8 juinBonjour ! Voici une semaine encore bien remplie, et pas vu le temps passer ! Pas de chance, le temps c’est passablement dégradé. Vendredi nous avons essuyé une véritable tempête et catastrophe mes pieds de tomates se sont retrouvés par terre. Mais le mal a été vite réparé et depuis elles poussent à vue d’oeil. Pendant ces trois jours pas de sorties, confinement total…et nous nous sommes consolés en cuisinant et en faisant de la pâtisserie…Nos framboises donnent à foison cette année ! Et, point positif, nous avons à nouveau une bonne réserve d’eau.
Et qu’à cela ne tienne pas le temps de s’ennuyer, outre les devoirs nous enchainons les parties de dames, scrabble et autres dominos… Dès que la pluie cesse vite nous sortons faire une partie de croquet ou autre jeu d’extérieur. La petite prend grand plaisir à grimper aux arbres et cela me rappelle de bons souvenirs.
Comme c’est l’âge où les enfants aiment faire comme les adultes, c’est une belle occasion d’apprentissage, que les parents souvent négligent car trop pressés, hélas. Evidement nous sommes beaucoup plus disponibles que les parents qui travaillent et elle en profite au maximum! Elle aime beaucoup aider au jardin en arrosant, en désherbant, et a plaisir à triturer la terre et jouer avec l’eau, comme tout enfant j’imagine. Je la laisse bricoler quitte à prendre ensuite un bon bain.
La petite a eu un gros chagrin car sa poule rousse est morte, et elle y tenait beaucoup. Premier gros chagrin qu’inflige la vie. Et durant la semaine un petit passereau est venu taper dans le carreau et a lui aussi perdu la vie. Du coup nous avons fait une petite cérémonie et l’avons enterré au pied du Bouddha-fontaine. Elle lui a fait un beau tapis de fleurs, qu’elle renouvelle chaque jour. Bouddha a droit lui aussi à sa fleur quotidienne, fraichement cueillie, un geste tout spontané, qui vient du coeur. Quel Amour !!!
J’essaye de trouver quelques créneaux pour méditer et écouter la radio, pas évident…mes réveils nocturnes me donnent toutefois des opportunités. Chaque moment devient précieux dans ce contexte !
J’ai eu l’occasion d’écouter Philippe Cornu dans l’émission « sagesse bouddhiste » qui s’exprimait avec beaucoup de justesse sur le sens de cette pandémie et ses conséquences et pris quelques notes que je vous partage : « On n’a pas tenu compte de l’interdépendance…on ne peut pas considérer les phénomènes de manière isolée. « Nous sommes des faisceaux de circonstances » disait Jung…On ne peut non plus croitre indéfiniment ; pourquoi vouloir plus alors que plus ne sera jamais assez ?...Il est indispensable de prendre soin de notre environnement, nous ne sommes pas indépendant de la nature…Le virus est un symbole, les êtres humains sont les virus de la planète, il s’agira bientôt de survie… Il faut vraiment réfléchir, s’intérioriser, trouver une créativité intérieure, et non pas uniquement fondée sur l’extérieur…Prendre avant tout soin de soi, sans prendre soin de soi on ne peut pas être bien avec autrui. Voici de quoi nourrir nos réflexions !


Chronique de la semaine du 22 Juin 2020 22 juin 1Ce Week end nous avons ramené Manon à ses parents car l’école reprend de manière obligatoire. Il me semble qu’on passe d’un extrême à l’autre, un peu paradoxale comme situation mais restons très vigilant !
Me revoici en tête à tête avec moi-même, à digérer cette nouvelle phase comme nous y invite Tara car: « Le mois de juin est chargé en énergies planétaires, susceptible d’apporter des percées, des réveils, des prises de conscience(…) avec le solstice d’été ». Nous sommes invités « à nous débarrasser de nos vieux schèmes, avant d’entrer dans une nouvelle mission avec le signe du cancer… »
Je reprends mes bonnes habitudes en retrouvant les émissions de la radio, le point d’orgue avec celle du vendredi 19 juin jour anniversaire de Swamiji avec des extraits très inspirants de ses ouvrages. Et, Ô surprise, les dernières créativités de Naren : ses chansons magnifiques dont celle qu’il lui a dédiée « Comme une évidence » qui me touche au plus profond du coeur…
Cependant je suis restée tout ce temps à l’écoute des méditations de Swamiji et j’ai pris conscience de leur profonde justesse et leur impact pour un changement en profondeur. Jamais jusqu’à aujourd’hui je n’avais perçu à ce point comme elles prennent sens et s’inscrivent dans l’air du temps « pour un monde nouveau et sans frontière » (petit clin d’oeil à Naren et sa matinale !)…
…Ce qui demande une énergie colossale : du temps, de la patience, et beaucoup de persévérance et de courage, comme le souligne aussi Nadine-Shivani dans son émission. En cela Swamiji incarne pour moi ce « courage d’être » et m’exhorte à poursuivre, à canaliser mes énergies, et j’avoue que c’est un rude travail, et je me sens souvent épuisée…Une occasion de plus pour mettre en pratique les techniques proposées! Notamment la méditation de la nuit qui me plonge dans un sommeil réparateur…
Essayez! Bonne nuit !!!


Semaine du 22 juin 2020 (fin)

Un bon point, les amis ! Je me suis rendue à la médiathèque, à la recherche de nouvelles lectures.J'ai besoin de deux ou trois livres de chevet que j'ouvre selon les besoins du moment.
L'envie de me replonger dans l'ambiance du voyage avec « Méharée » de Théodore Monod ; je ne connais rien au Sahara mais mon imaginaire y trouve son compte. Alexandre Jollien avec « Sagesse espiègle »est un être exemplaire de sincérité et de courage, même si lui-même ne s'en trouve pas convaincu. Et j'ai enfin la curiosité d'aborder la psycho-généalogie avec Anne Ancelin Schützenberger. Pour moi toutes les pistes sont bonnes pour l'évolution personnelle. Le jardin m'offre une salle de lecture idéale, me permettant à la fois de lire et de méditer. 

22juin finMon unique pied de tournesol vient de me donner une fleur géante, au cœur sombre mais si prometteur, ses graines bien appréciées par les oiseaux et les enfants. Sa couleur éclatante qui l'apparente au soleil apporte une note de gaîté et d'originalité de par sa taille.

Mon esprit se tourne vers cet artiste talentueux qui sut si bien les peindre. Il savait, lui , communiquer en direct avec la nature, tout comme St François savait parler aux oiseaux.
Que de dons cachés chez les humains, et parfois gâchés...Comme le destin est parfois tragique, quand on est en avance sur son temps !

Pour moi Van Gogh était un voyant, et un écologiste avant l'heure.
En ce moment où l'on fait si grand cas de l'écologie, lui ne voyait pas que la vie en vert ; il voyait l'envers de la vie, je parle du dessous,ce que l'on ne peut voir, seulement percevoir.
Incompris et en mal d'amour il fit le mauvais choix, hélas de se perdre dans des paradis artificiels. Mais a-t-on réellement le choix? Que dire du libre arbitre ?

Mes lectures spirituelles me confortent, tels ceux de la vie de Ramakrisna et de Sarada Devi, mais aussi d'autres personnes, saintes ou non, qui nous tracent le chemin, nous interpellent, comme un écho au profond de notre âme.
Me revient alors en mémoire les paroles de Swamiji : « Oubliez le monde » accompagné d'une petite tape sur le sommet de la tête comme pour enfoncer le clou...OMmmm...


Semaine du 29 Juin 2020 Cet après midi je me suis donc remise à peindre, en écoutant la conférence de Romary Sertelet sur ma radio préférée. Et cela fait écho me semble-il au climat social de l'époque. Car vous vous en êtes sûrement rendu compte, nous ne sommes pas tous sur la même longueur d'ondes...Consultant devenu PDG en entreprise il parle d'« écologie relationnelle ». Son parcours initiatique explique très justement que la plupart d'entre nous ignorons nos capacités réelles, (comme nous l'enseignait aussi Swamiji). Cela en dit long sur les pièges du mental. « Le yoga m'a aidé à prendre les décisions non pas dans la précipitation mais réfléchies. » Il s 'appuie sur les yoga sutra de Patanjali et notamment le premier Yama : ahimsa la non violence (...). « Et s'il y a jugement il y a problème. » Car, oui, le jugement est un acte de violence.
« Plus on se comprend soi- même plus on est apte à comprendre les autres. Notre vérité n'est pas forcément LA vérité (Satya) ». Oui, en avons nous seulement conscience ? Cela demande de rester humble,et de respecter l'autre !
« Mais cela n'est pas suffisant, il faut incarner ces valeurs que l'on prône après les avoir comprises. Cela passe par une méthode, une discipline (Tapas) : il est important de faire le bilan de la journée, aussi de se poser des questions, de reconnaître ses échecs car si on ne les reconnaît pas on ne peut pas changer. »
Et il propose de voir quelles valeurs sont en porte à faux. Il serait urgent de remettre la notion de valeurs (non pas boursières) au goût du jour. Dans le temps à l'école, on nous inculquait des leçons de morale, leçons hélas disparues.
29 juin 2Je souscris à ce qui est dit . Mais on ignore de quoi on est réellement capable parce que notre esprit (mental) n'est pas prêt. En prenant l'exemple de la pratique du « toumo »* notre conférencier en ayant fait l'expérience a reconnu que tant que l'on n'est pas prêt dans sa tête on est incapable de dépasser l'obstacle, mais si l'on est dans « l'ici et maintenant » il n'y a plus de place pour la peur et cela se fait. Cette pratique m'interpelle grandement.
J'ai déjà expérimenté ce dépassement de soi dans d'autres circonstances, et de telles expériences, pourraient être qualifiées de « petits miracles ». Il n'empêche qu'on retombe souvent dans nos fausses croyances. Mais quand cela arrive on ne peut nier l'existence de cette force...Est ce là la Shakti ? Lorsque la peur s'efface totalement de notre esprit, c'est une grande libération, une expérience qui nous marque et qu'on ne peut oublier.
Swamiji nous enseignait aussi que notre pouvoir est illimité, notre seul ennemi est notre mental. Cela mérite vraiment un temps de réflexion !
Particulièrement en cette période de multiples difficultés qui nous demande de développer notre « courage d'être ! »! (pas forcément avec la pratique du « toumo » quoique...). Et vous, qu'en pensez-vous ?
*pratique tantrique tibétaine qui vise à augmenter la température du corps pour endurer le froid.


Semaine du 5 juillet 2020

Bonjour !

Depuis 2 jours pluie, pluie, pluie...Le chat est resté dormir sur sa souche toute la journée d'hier, à tel point que nous avions cru qu'il avait rendu l'âme. Évidement c'est un chat breton, un dur à cuire donc, et j'imagine qu'il est équipé d'une pelisse imperméable, à défaut de ciré et de suroît...

5 juillet oiseauLe petit rouge gorge venu picorer les croûtes de fromage, lui, avait l'air tellement dépenaillé, ses plumes ébouriffées par le vent et la pluie. Il était si comique que j'ai eu envie de le filmer.
Il y avait aussi une famille de grives musiciennes 2 adultes et 2 jeunes, qui picoraient avec entrain, j'aurais bien aimé les filmer aussi,mais hélas trop farouches. Dommage elles ont un si beau plumage !
Mais avez-vous eu l'occasion d'entendre leur chant? C'est totalement fabuleux, j'oserai même dire sublime , tant leurs accords sont variés.
Tous ne sont pas si sympathiques : un groupe d'étourneaux est venu retourner toutes mes plates bandes au potager, à moins que ce ne soient les merles, ou autres vanneaux, nombreux dans le secteur. Heureusement qu'ils ne s'attaquent pas à mes légumes, mais certains se régalent des bourgeons! La taupe elle aussi a repris ses activités et creuse de plus belle des taupinières géantes...c'est -elle inscrite au record des Guiness ?

Nous avons déjà bénéficié d'une belle récolte de courgettes et de concombres et avons pu déguster avec bonheur notre première salade de jardin.
Soyez convaincu que rien ne vaut les produits de son jardin ! Pas besoin d'une grande surface pour débuter et même en appartement sur une simple terrasse les résultats peuvent surprendre : les tomates cerises poussent à merveille même en pot, ainsi que les fraises, j'en ai fait l'expérience ! Il suffit d'un esprit quelque peu créatif, et je ne doute point que c'est votre cas !!!
D'ailleurs les murs végétalisés comme les jardins sur les toits sont déjà l'apanage de nombreux pays. J'ai le souvenir émerveillé de maisonnettes entièrement ensevelies sous les lianes de maracuja et de fleurs dont les Réunionnais font grand cas dans la cuisine (ou leurs «rhums arrangés ». A bon entendeur...


Semaine du 5 juillet 2020 (suite)

Bonjour à tous,
Voici le temps des vacances .Confortablement installée dans mon fauteuil de jardin, les pieds sur la table et chapeau de paille vissé sur la tête, j'écoute, je contemple, je médite en cette heure chaude de la mi-journée.
7 juilletLes nuages filent au gré du vent, les uns, légers et rapides doublant les autres, en des formes variées et éphémères. Fut un temps où je me plaisais à les peindre...
Tiens ! Le vent a changé d'orientation : aujourd'hui il vient du sud et apporte une certaine douceur dans l'air, une certaine quiétude. Son souffle caressant m'empêche de sombrer dans la torpeur.
Les yeux mi-clos j'entends le babil ininterrompu des oiseaux, un bruissement d'aile tout proche, je me laisse bercer par le doux roucoulement des pigeons omniprésents. Le vrombissement lointain d'un avion qui n'en finit pas, et sa trace comme une rature sur le bleu du ciel...heureusement elle aussi emportée par le vent.
Et là le zon-zon d'un insecte butineur plus familier à mon oreille ; j’entrouvre un œil, eh oui un bourdon vient s'engouffrer (et s'empiffrer) dans le calice des glaïeuls. Ces gros maladroits se gorgent de nectar jusqu'à plus soif. Je me demande toujours pour le compte de qui ils travaillent. Gardent-ils leur butin pour eux seuls ? S’enivrent-ils comme les humains jusqu'à sombrer dans l'inconscience ?
Trêve de questionnements...J'aspire à une certaine légèreté, comme ces papillons aux ailes miroitantes qui viennent voleter sans se soucier de ma présence...
...Il est 15 heures et le soleil devient de plus en plus cuisant ; mes amies les vaches sont parties se réfugier sous les grands chênes, je rejoins la fraîcheur de la maison.
A plus tard !


Semaine du 5 juillet 2020 (fin)

Le temps et les événements, tout comme nos pensées, fluctue sans cesse .
Temps de vacances pour certains, temps de travail pour d'autres, temps de réflexion toujours...Un nouveau remaniement ministériel en cours, changera-t-il la donne ?
Ne perdons pas de vue l'essentiel. Écoutons ce que nous dit Tara :
« Ces 6 premiers mois de l'année ont été pour tout les signes un véritable chamboulement.... L'environnement devient très instable parce qu'il y a un changement dans l'énergie électro magnétique de la terre qui affecte notre système nerveux et notre mental... Des nouvelles perspectives de vie s'ouvrent et nos projets impliquant notre transformation personnelle peuvent enfin prendre de l'essor... Traversons cette période en nous enracinant fermement et en état de témoin, restons zen, bienveillant, et pardonnons aux autres et à nous-même. »
Oui il y a tant à nous pardonner ! Et ce virus ne nous rappelle-il pas à l'ordre, à mettre de l'ordre ?J'avais écris en guise de conclusion dans mon mémoire de yoga : « L'homme est voué à grandir et son évolution dépendra de la qualité de ses choix de vie. Là réside sa grande responsabilité. Car il se situe à l'extrémité de l'échelle et entraîne toutes les autres espèces vivantes dans son sillage ». C'était en 1986 une époque pleine d'espoir...Et maintenant où en sommes nous ?Je n'ai nulle envie de baisser les bras, car mon cœur souffre quand la nature souffre.Je vous partage encore ces paroles de Tara : « L’écologie de l’âme prend racine dans le sentiment que ce monde est notre chez nous et que notre responsabilité à son endroit ne vient pas de l’obligation ou de la logique, mais de l’affection authentique. SANS CONNEXION SENTIE AUX CHOSES NOUS NOUS ENGOURDISSONS AU MONDE ET PERDONS CETTE FAMILLE ET CE CHEZ SOI SI IMPORTANT. »
L' « écologie de l'âme » voilà qui me plaît...
Et je me réjouis de constater comme dans un soucis de l'environnement ( donc de ses habitants, nous en l’occurrence, mais aussi tout le vivant) nombreuses sont les villes dans le monde qui ont pris des initiatives dans ce sens. Ainsi Curidabad, au Costa-Rica a-t-elle donné tout récemment la citoyenneté aux abeilles, aux arbres et aux plantes. Au revoir!

5 juillet


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