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Marie Claude ...

Marie-Claude ...
 
... était une grande dame, au propre comme au figuré, qui mettait de la couleur, au propre comme au figuré, partout où elle passait. Ces couleurs étaient celles de la vie, cette grandeur était celle d’une hauteur de vue. Marie-Claude était pleine de vivacité : comment évoquer alors son souvenir en quelques mots ? Mais justement, c’est comme si toute sa vie, et notamment sa vie de psychanalyste, était au service de la vie et, plus exactement, au service de la vie spirituelle, la vie qui donne du souffle et la vie qui permet d’incarner ce souffle.
 
Son travail, sa vocation de psychanalyste, lui donnait une familiarité, une fraternité vis-à-vis des religieux qui, comme Swami Veetamohananda par exemple, œuvraient à guider les âmes pour faire exister l’Esprit. Mais, derrière son affection, il y avait la vigilance du devoir de vérité, et elle n’hésitait pas à reprendre toute parole qui, par son équivoque ou son imprécision, pouvait amener à troubler le chemin.
 
Marie-Claude s’insurgeait contre tout ce qui, directement ou indirectement, pouvait blesser ou tuer la créativité, le renouvellement. Elle travaillait pour que chacun puisse libérer de sa gangue son âme enfouie par les limites des conditionnements historiques, psychologiques, et idéologiques.
Et tout cela, elle ne le faisait pas comme une savante qui aurait à imposer des leçons, car elle aimait apprendre, et elle était heureuse d’apprendre de ses patients.
Elle a éclairé des couleurs de sa vivacité le Centre Védantique, par ses conférences, par ses paroles, par sa présence. Elle y a noué de nombreuses amitiés.
 
De la part de nous tous, nous souhaitons à Jessica, à Didier, à toute sa famille et à tous ses amis de pouvoir garder, malgré la peine et le poids de l’absence, la force de cette vivacité dont nous témoignait Marie-Claude.

 


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