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ANACHRONIQUES Eté - Automne 2021

En ce début d'hiver bien gris, où le repli sur soi frappe à la porte, nous retrouvons la lumière, la douceur et la profodeur des Anachroniques d'Aditi saison Eté- Automne 2021. Questionnements, pensées, réflexions, observations, contemplation à travers le quotidien.

Le partage de la créativité inspirée et cette beauté de l'Unité dans la diversité. 

Belle lecture à vous

 

 

Aout 2021

Durant cet été j'ai appris la mort du grand Axel Kahn (médecin généticien, fils du chimiste mondialement connu, Jean-Francois Kahn) dont j'avais dévoré les derniers ouvrages voici peu. Je vous partage un extrait de son ouvrage « En chemin »:
...Consacrant à la marche l'essentiel de mon temps libre, le libérant pour marcher, j'ai cherché à lui donner sens. Mes réponses s'articulent autour de trois mots : liberté, beauté, pensée...
Ressentir une émotion esthétique est un marqueur très précoce de l'évolution des derniers primates non humains vers nos ancêtres homo sapiens, puis un formidable accélérateur de leurs progrès culturels et sociaux. Se rendre disponible à cette émotion m’apparaît essentiel à l'épanouissement d'une vie authentiquement humaine. Dans mon cas c'est une exigence vitale comme l'aspiration au bonheur. Il n'y a pas de bonheur sans beauté. Le beau n'est pas un attribut propre aux objets, ni des spectacles ou des images mentales, il est conféré par celui qui les perçoit tels. Cela explique la relation étroite entre marche et beauté.
...A proximité du Luguet le plus haut sommet des monts du Cézallier en haute Loire, je suis en seul compagnie des vaches rouges aux cornes-lyres, les salers. Je redescends à travers les prairies en direction du hameau de Parrot lorsque, estomaqué, je me bloque soudain : des centaines d'orchidées sauvages s'étalent à mes pieds, un concentré de la fragile beauté du monde que mes pas pourraient saccager. Elles sont à une dizaine de cm les unes des autres, ma chaussure ne peut s'y poser sans commettre l'irréparable,
écraser les orchis tachetées, imposer la lourdeur du corps à la grâce infinie de ces délicates merveilles...Elles dansent pour moi au vent léger des cimes, déesses Shiva démultipliées, toutes différentes; elles exécutent de leur silhouette fine et de leurs innombrables bras aux mains en forme de cœur inversés une danse sacrée qui me subjugue...»
C'est une année à papillons, entre autres insectes. Ils meublent mon espace et il y en a de toutes les couleurs. Leur vol léger et plein d'ivresse m'interpelle toujours car même par grand vent rien ne les perturbe. Est ce par la vertu des nectars qu'ils prélèvent au cœurs des floraisons estivales ? Ou bien est ce leur nature tout simplement ?

Je termine cette fin d'été de manière très agréable par une cure à Salies de Béarn. Je suis tombée sous le charme de cette région entre mer et montagne. Le Béarn et pays Basque, cumulent leurs richesses. Je les redécouvre, depuis les jours lointains de l'enfance où mes parents nous emmenaient vadrouiller à travers toute la France. L'atmosphère si particulière des lieux et les noms de ces petits villages encore intacts et si typiques évoquent de lointains souvenirs de la petite que j'étais, où nous dormions sous tente et pouvions admirer à loisir les grands ciels étoilés des nuits d'été, écouter les torrents chanter, et résonner le son des cloches des troupeaux en estive, respirer l'air pur à plein poumons en marchant vaillamment le long de sentiers pentus, boire l'eau fraîche des cascades, et admirer les marmottes et autres chamois dans la solitude des sommets.

Je conçois avec étonnement combien tous ces souvenirs restent inscrits dans mon corps et mes cinq sens. J'ai emmené comme lecture ce livre de Patrick de Kermel: « Mon cœur contre la terre» qui lui aussi fait écho à ce que je suis en train de vivre.

 

 

 

Septembre 2021

De noires nuées se bousculent comme un troupeau de bêtes furieuses faisant obstacle au soleil naissant et créant une atmosphère un peu oppressante...Mais le soleil finira par gagner la partie et mettra un terme à ces journées de grisaille qui me plombent et réveillent de douloureuses courbatures.
En cette rentrée de septembre je veux me tourner vers des choses positives, et je retrouve avec grand plaisir nos intervenants de la radio RGG web. Isha nous parle de Martin Buber, que je découvre : « Avec chacun vient au monde quelque chose de nouveau qui n'a pas encore existé, quelque chose d'initial, d'unique. Tous les hommes ont accès à Dieu mais chacun a un accès différent, c'est précisément la diversité des hommes, la diversité de leurs qualités et de leurs tendances qui constitue le grand atout du genre humain... Tout ce que tu fais peut être un chemin vers moi à condition que ce que tu fais te conduise à moi...L'homme ne doit pas s'éloigner de la nature que pour revenir à elle, renouvelé, et retrouver le chemin vers Dieu par le contact sanctifié avec elle. »

Et comme une réponse voici l'annonce de la venue tant attendue de Swami Devapriyananda à l'ashram de Gretz en tant que nouveau directeur.

J'écoute encore en podcast la « leçon des mots » d'Olivier qui nous parle des « soucis ». Et oui nous vivons une période pleine d'incertitudes, une période de mutation.

A mon retour les graines semées avait enfin germé et je pus admirer ce magnifique parterre de fleurs, des soucis (calendula connu pour ses propriétés apaisante et cicatrisante) en l’occurrence, quelle belle synchronicité !

 

 

23 septembre
En ouvrant l’œil ce matin j'aperçois un nuage en forme de point d'exclamation, qui vogue, seul dans le ciel. Cela m'interpelle! Sur quoi donc la nature s'exclame-t-elle? Quelle est la teneur de ce message, si message il y a?
Nous venons de passer l'équinoxe d'automne, avec une pleine lune qui, la veille, éclairait le ciel presque comme en plein jour. J'en ai ressenti sa puissance comme un électro-choc, et durant cette nuit blanche encore une fois lâché prise au plus profond de moi-même : rester humble et à l'écoute encore et toujours. C'est comme un grand nettoyage qui se fait au tréfonds de notre être et pour notre plus grand bien je suppose. Il est dit qu'en cette période de transition nous devons abandonner nos vieux schémas pour passer à autre chose et grandir. Malgré l'inconnu qui se profile je garde confiance. Et confiance, cela ne signifie t il pas «être fiancé à la Vie»?

 

 

24 septembre
Un soleil lumineux irradie tout l'Est d'une vibration intense, si intense que mon regard ne peut le soutenir. J'écoute Francis dans sa chronique, au sujet de la patience une qualité dont on a bien besoin en ces temps d'incertitude! : «On dit souvent: ma patience a des limites, eh bien non! On ne perd pas son temps en prenant le temps, c'est là le paradoxe ». Je suis d'accord! J'aime aussi quand il utilise la formule:«mettre en jachère, laisser pousser...» Ne devrions nous pas également nous mettre en jachère de temps à autre, autrement dit nous mettre sur pause? Cela ne nous donne-t-il pas un second souffle, et la chance de nous renouveler? Ce qui fait écho à ce que nous dit Prema: «On nous fait croire que le nouveau est dans le changement, mais en fait le nouveau est toujours là. Il n'est pas dans le monde extérieur. Le nouveau, le vrai nouveau est à l'intérieur...». Une fois encore comprenons que tout est en nous et que le monde est comme nous le projetons. Ainsi mon amie Christiane me dit : «j'ai décidé d'être heureuse !». Pourquoi n'essayons nous pas de choisir cette option, comme nous l'enjoignait également Swamiji?

 

 

25 septembre

 

 

Vers 22heures alors que je regagne ma chambre la lune monte sur l'horizon, toute orangée. Mais le plus étrange est que ceci se renouvelle chaque soir depuis la pleine lune du 21, comme un rappel de sa bienveillance, de sa douceur toute féminine et maternelle. Et si mes nuits restent agitées, je n'en tire plus d'inconfort mais au contraire je remercie pour ces moments qui me sont offerts au cœur de la nuit, l'occasion de méditations silencieuses. Curieusement mes amies les vaches sont restées dans le pré. Toutes allongées ensemble elles semblent observer la lune comme moi sous son charme...

 

 

 

 

26 septembre
Ce matin une neurobiologiste explique dans « Sagesse bouddhiste» que le cerveau mis en pause crée de lui même une activité dans un circuit particulier «par défaut» qui s'avère faire naître des pensées négatives. Ce qui expliquerait le phénomène de dépression. Étonnant mais il y a sûrement une explication à cela. Mais plus encore, que différentes pratiques de méditation engendrent différents résultats sur nos schémas de pensée et que certaines faisant appel à la concentration empêcheraient ce circuit par défaut de prendre le dessus. Intéressant n'est ce pas?

Tout en faisant mon repassage devant la fenêtre je perçois une forme mouvante sur la pelouse. A ma grande surprise c'est un magnifique pivert qui de son long bec cherche sa nourriture. Le plumage de cet oiseau vert brun jaune et rouge se fond parfaitement avec l'environnement où il se trouve, et ce tour de passe passe m’émerveille au plus haut point. D'autant qu'il est la plus part du temps invisible, seul son toc-toc- façon marteau piqueur signale sa présence. As-il perçu mon regard? Car il s'envole rapidement à tire d'aile voulant sans doute garder l'anonymat!

 

 

Octobre 2021

En ce début de mois de violents orages sont à nouveau annoncés. Devant les dégâts considérables de cet été l'appréhension que « le ciel ne nous tombe sur la tête » s'intensifie...Cette fois c'est le Grand Ouest qui est sous le courroux des Dieux ! Je m'oblige à fermer les volets sous la force des rafales et la tourmente passée constate les dégâts: le chêne le plus proche a été littéralement fendu en deux et par miracle s'est effondré à deux pas du potager. D'ailleurs ceux de notre voisinage offrent une vision attristante avec leurs branches comme arrachées par une main vengeresse...C'étaient des arbres en pleine force de l'âge pourtant, mais cela ne donne-t-il pas raison à la fable de La Fontaine « Le chêne et le roseau »...Heureusement nous sommes les roseaux... et pensants de surcroît !

Je lis Béatrice Robin : « Nous avons le sentiment de ne plus être dans l'ancien mais pas encore tout à fait dans le nouveau » et c'est exactement ce que je ressens. Mon esprit cartésien se refuse à fonctionner et cède le pas à des états de «rêverie » comme s'il cherchait à s'évader du connu. Cela me rappelle Krishnamurti et son ouvrage « se libérer du connu ». Et puis l'inconnu n'est-il pas beaucoup plus excitant, plus stimulant à explorer ?

Justement j'ai une piste avec ce livre que m'a conseillé une réflexologue : « Le placebo c'est vous » de J.Dispenza, qui fait référence aux récentes études sur l'épigénétique,la plasticité neuronale, et la psycho-neuro-immunologie ainsi qu'à la médecine quantique. (Cela me renvoie à Deepak Chopra qui m'avait fortement impressionné avec son livre sur la médecine quantique dans les année 80-90 et je m'étonne que les recherches à ce sujet soient si longues à aboutir...) Bien sûr ce titre semble un peu accrocheur mais le contenu révèle bien des secrets que ne nieraient pas les adeptes de la méditation, il s'agit là tout simplement de donner le pouvoir à notre esprit mais non pas à notre ego !J'y reconnais en tous les cas des analogies avec les effets de la méditation sur le corps. Il explicite d'ailleurs différentes formes de méditation. J'ai aussi souvenance d'un stage en Guadeloupe avec André RIEHL, qui m'avait ouvert la voie à ce sujet en nous faisant visiter chaque recoin de notre cerveau, et chaque circuit de notre corps. Étonnant cheminement !

Je m'active à un grand nettoyage et prépare le jardin pour l'hiver. J'ai cueilli les derniers légumes et laissé les dernières fraises aux petits habitants de ces lieux. A l'instar des écureuils j'ai une belle récolte de noisettes !
Ces jours derniers je m’octroie une pause au soleil et le plaisir de laisser mon regard errer dans le « grand bleu » au dessus de moi. Oh !ce bleu, il y en a de toutes les couleurs, enfin des nuances des plus douces et d'autres tendres à croquer, et ce diapason, jusqu'au plus profond qui m'invite à la méditation. J'évoque le poète :« Le ciel est au dessus de moi si bleu si calme, un arbre au dessus de moi berce sa palme... ». Mais le bruit furtif de la chute des feuilles, des glands et autres châtaignes me rappelle que l'automne frappe à la porte. Et le vent qui se lève me fait frissonner et m'incite à lever le camp ! Autant profiter de ces moments de grâce !!!

Il m'arrive assez souvent d'ouvrir les yeux la nuit et mon regard se pose tout naturellement sur le ciel étoilé qui se découpe par ma fenêtre. La nuit le ciel est souvent dégagé et des milliers d'étoiles qui s'offrent à ma vue me font tourner la tête, je me sens comme aspirée dans l'infini...Cela me questionne sur d'autres mondes et d'autres formes de vie existantes dans l'univers. J'assimile aussi cet univers à un grand corps dont nous serions les globules, les molécules, ou les atomes. Une idée qu'exprimaient déjà nos ancêtres dans la nuit des temps...

J'ai eu ces derniers jours une expérience assez inédite : certaines nuits le ciel semblait comme « embrasé » de manière très fugace. Je cru au passage des phares d'un véhicule qui illuminait l'environnement. Mais cette lumière allait bien au delà des grands chênes et était semblable à une onde de couleur verte...Quelle ne fut ma surprise lorsque je tombai tout récemment sur un article révélant l'explosion d'une tache solaire qui impacterait la terre d'ondes magnétiques avec la création d'aurores boréales dans certaines régions hors des pôles ! Les données correspondant bien aux dates mentionnées j'ai donc fait le parallèle. Mais mon esprit me suggérait d'autres possibles : sachant que nous sommes profondément unis à cet univers, ne pourrait on enfin concevoir que nos esprits ne s'en trouvent impactés? Ne serions nous pas « sous influence », expliquant certains comportements erratiques de ces derniers temps? A ce stade l'astrologie rejoindrait l'astronomie et les sciences les prédications des « voyants » des temps anciens...

Par ailleurs je lis sur le blog de kantimati : « Si vous êtes sensible aux énergies vous pouvez ressentir physiquement les éruptions solaires qui créent cette énergie intense que nous vivons actuellement. Vous pouvez sentir des poussées énergétiques ainsi que des phases d'épuisement . Suivez ce flow, ceci n'est pas un échec ou une faiblesse de votre part. C'est le signe que vous recevez beaucoup de lumière pour ce que vous aurez à vivre, à faire et à transmettre. Acceptez ces téléchargements sans lutter. Ne vivez pas ces effets physiques et ces émotions qui refont surface comme une honte ou un échec, bien au contraire, si vous saviez, c'est une bénédiction. Prenez soins de vous, reposez vous dès que vous en avez besoin,et buvez beaucoup d'eau. »

Et dans sa chronique du jour Francis nous dit ceci : « Passer le temps à se fuir en remplissant les heures avec la nécessité(...)C'est notre démarche de ne plus dépendre de la nécessité et des instigateurs de cette nécessité en nous élevant au dessus. Une justice veille quelque part dans un monde parallèle ou asymétrique(...) On devrait prendre un droit de retrait, faire de la spiritualité un luxe nécessaire.
Mais n'est ce pas un luxe de se laisser gagner par l'ennui ! L'ennui peut être une forme de spiritualité, une démarche d'introspection, laisser remonter des sentiments...Une musique qui ressemble à la symphonie du monde et qu'on n'entendait pas, qu'on n'entendait plus, recouverte par le fond sonore de l'agitation des hommes et la stridence de leur démonstration d'exister ( j'existe donc je fais du bruit). »
Le tapage médiatique de ces dernières semaines nous en dit long sur ce monde. Alors me revient en mémoire cette injonction de Swami Veetamohananda :
« Oubliez le monde !... » La voie (voix) de la sagesse, pour l'heure du moins ?

16 octobre
Aujourd'hui nous enveloppe d'un cocon de brouillard qui me fait me blottir douillettement au plus profond de moi-même, dans une méditation silencieuse en unisson avec l'univers. Que va-t-il m'enseigner aujourd'hui ? Ce brouillard n'est il pas le prélude à une journée radieuse ?

Ma nature curieuse reprend toujours le dessus grâce à Dieu ! Je veux encore profiter de ces journées ensoleillées. Je file voir les photos exposées dans les rues à La Gacilly à 10 km de chez nous. Ces panneaux immenses de vastes paysages divers et variés, de scènes de rue, de visages pris sur le vif révèlent une facette de notre monde et de l'état de notre terre. Ce n'est pas sans susciter une vive émotion et une prise de conscience de notre impact dans son évolution.

Depuis des années Yves Rocher assure son mécénat par diverses actions, allant de la reforestation à la préservation de techniques artisanales dans le monde entier. Je salue son charisme, et ne jetons pas la pierre à ces dirigeants d'entreprise qui s'investissent en ce sens. Me revient à l'esprit cette phrase de Thomas Moore : « la terre n'est pas une plate forme pour la vie humaine. C'est un être vivant . Nous ne sommes pas « sur elle » mais « en elle ». Sa santé est notre santé . »

Je tremble à l'annonce d'un projet concernant une extension humaine sur la lune.

Ce week-end il y a la « fête de la Bogue » (châtaigne) à Redon, très populaire. Car si vous l'ignorez, la châtaigne est aussi une spécialité locale outre les traditionnelles « galettes-saucisses », le cidre et le « chouchen » (l'hydromel). Ce « fest noz » répond à un besoin fondamental de convivialité, et ces fêtes font parties d'une tradition bien implantée. Ces traditions sont à mon avis nécessaires à la préservation de notre identité, comme un ancrage. Mais pour l'heure je préfère éviter prudemment cette foule en liesse sans le port du masque obligatoire qui plus est...

Il y a nombre de châtaigniers dans la région et vu la taille des chataignes cette année la récolte promet d'être fructueuse ! Rien de meilleur qu'une bonne crème de marrons faite maison, agrémentée de crème chantilly, un petit plaisir bien innocent ! Il faut juste le courage et la patience pour éplucher le tout afin de pouvoir se régaler...

Bientôt les vacances de Toussaint. L'hiver est à notre porte, l'aube jette ses reflets d'argent sur les prés givrés et les toitures à l'entour. L'air est imprégné d'odeurs de champignons et de feux de bois dans les cheminées. Une bande de corneilles vocifèrent dans la futaie, se disputant probablement quelques dépouilles animales. Ces perceptions inhérentes aux campagnes nous maintiennent hors de portée des rumeurs de la ville et de ses miasmes. Aucun bruit de klaxon ne vient perturber cette quiétude. Je m'interroge sur la fracture qui s'est insidieusement installée entre les habitants des villes et ceux des campagnes. La polémique soulevée par notre ministre du logement concernant les maisons individuelles au nom de la sacro-sainte écologie m'interpelle. Cultiver son jardin n'est ce pas une forme d'écologie ? Et quid de notre liberté individuelle? N'est ce pas la restreindre insidieusement comme dans tant de domaines? J'en appelle à la conscience de chacun. Soyons vigilant quant à nos droits et nos devoirs.

 

Halloween s'est invité dans nos fêtes traditionnelles exporté depuis les pays Anglo-saxons pour le bonheur des petits qui adorent se déguiser, et bien sur celui des commerçants...Mais savons nous de quoi il s'agit? D'une tradition religieuse? Que nenni! C'était une fête païenne:« la fête celtique de Samain, dont les origines remontent à plus de 2 500 ans, est considérée comme l'ancêtre d'Halloween... La fête de Samain, célébrée en Irlande et en Écosse, a progressivement été supplantée par la Toussaint introduite le 1er novembre par l'Église catholique aux environs du VIIIe siècle. Ce n'est qu'à la fin des années 1990 qu'Halloween est arrivé en France. ... La chambre syndicale des confiseurs avait argumenté qu'Halloween étant un événement public, les commerçants ne pouvaient pas être empêchés de commercialiser des produits au nom d'une fête. »

 

 

 

 

 

 


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